Mardi 21 juillet 2020, second jour de notre périple dans le Vexin-Thelle au Mesnil-Théribus.
Sylvie, 68 ans, retraitée
Sylvie, ancienne notaire vit entre Paris et Le Mesnil-Théribus, dans la maison de famille où elle a grandi. Auparavant abonnée à la version papier du Point, elle n’est désormais plus qu’abonnée à la version numérique d’Atlantico et toujours fidèle au Point. Peu intéressée par la presse locale, qui traite selon elle « beaucoup de chiens écrasés » elle achète tout de même de temps à autre le Parisien.
Incapable de regarder le JT de 20h à cause de son côté « moutonnière dont le contenu est repris par toutes les autres chaînes et où les intervenants disent tous les mêmes choses », elle préfère regarder 25 minutes sur Arte, émission d’actualités et de débat présentée par Elizabeth Quin qui traite de sujets « plus ouverts » sur l’Europe que les autres chaînes.
Elle regrette que les médias ne fassent pas plus de place à l’analyse de fond, et qu’il n’y ait aucun renouvellement des experts et éditorialistes :
« Il faut laisser la place aux jeunes ! »
La solution pour davantage consommer de l’info ?
Pourquoi pas un camion de presse ambulant qui passerait dans les villages. Il faut faire 8 à 10 km du Mesnil-Théribus pour trouver un point-presse. Avec un camion qui viendrait aux habitants, cela faciliterait les choses :
« C’est souvent quand on voit les titres en vrai que ça donne envie d’acheter ou de s’abonner. Et on découvre de nouveaux sujets. »
La suite demain… tout à l’heure au Mesnil-Théribus !
Clémence Leleu et Simon Lambert