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Creil (60)

La jeunesse s’engage pour la culture

Remy, 15 ans et Haouassa, 13 ans, font partie de la commission jeune de la Faïencerie, espace culturel creillois où se rassemblent cinéma, théâtre et salle de concert. Cette institution creilloise qui a ouvert ses entrailles à la jeunesse, se réjouît de voir des idées fraîches irriguer ses coursives.

Remy, 15 ans et Haouassa, 13 ans, font partie de la commission jeune de la Faïencerie, espace culturel creillois où se rassemblent cinéma, théâtre et salle de concert. Cette institution creilloise qui a ouvert ses entrailles à la jeunesse, se réjouît de voir des idées fraîches irriguer ses coursives.

Mais leur présence n’est pas qu’un artifice, les treize jeunes de la commission sont désormais membres du conseil d’administration. « Nous sommes très intégrés dans les différents projets », explique Remy. « Pour l’année prochaine nous souhaitons mettre en place une friperie éphémère pour rapiécer des costumes de scène avec une costumière, leur donner une nouvelle vie, en indiquant sur l’étiquette qui a travaillé sur le vêtement, pendant combien de temps, et comment il a été amélioré. » La commission jeune se charge également de la programmation des Infaillibles, un festival à destination des ados et envisage aussi la création d’une capsule temporelle. « Dix personnes pourront écrire un mot pour leur moi du futur. En 2033, elle sera déterrée puis ouverte pour qu’ils puissent se relire », explique Haouassa. « On doit trouver le meilleur matériau pour la fabriquer, trouver un lieu, une signalétique, bref, il y a beaucoup à faire », complète Remy.

La fresque réalisée par la commission jeune avec l’artiste Antonio Berrocal

Avant qu’ils ne partent tester l’escape game qu’ils sont en train de mettre en place, on leur a demandé de se prêter à l’exercice de décrire Creil à une personne qui ne la connaîtrait pas du tout. Voici leurs réponses.

Pour Remy, Creil, c’est d’abord une histoire de géographie : une ville des Hauts-de-France, située dans l’Oise, non loin de Paris. On peut y faire beaucoup de choses, notamment du sport, goûter à la culture grâce à la Faïencerie et avoir accès à pas mal de transports différents comme le train qui la relie à Paris en 30 minutes, le vélo ou encore les bus qui sillonnent l’agglomération. 

Creil en un mot ? Convivial. « Il y a pas mal de fête avec les voisins dans tous les quartiers. Même si ce sont des gens que l’on ne connaît pas, voire même un quartier où on ne vit pas, on peut s’installer et discuter avec tout le monde. C’est accueillant ! »

Pour Haouassa, il y a bien sûr la culture, le sport, le divertissement, mais on sent rapidement que pour elle, Creil, c’est surtout un endroit où l’on mange bien. Sa meilleure adresse ? Le Sun, un fast food de la rue de la République où lycéens et collégiens de la ville se pressent après les cours. Mais pour la jeune femme, il y a un grand oublié à Creil : le tourisme. « Creil c’est comme si c’était devenu un endroit mauvais, où tout est forcément négatif. Pour les gens c’est soit la campagne, soit la rue. Toujours « Creil ? Y’a rien à faire là-bas », raconte-t-elle.

Alors Remy et Haouassa se mettent à énumérer les lieux où il fait bon se promener : les nombreux parcs, l’île Saint-Maurice, les balades le long de l’Oise au fil des saisons. « Il y a aussi le musée Gallé-Juillet, situé là où était construit l’ancien château fort de la ville », raconte Haouassa alors que Remy embraye : « Il y a des rois qui vivaient ici, la ville a aussi été occupée par les nazis, il y a des traces de leur passage au lycée Jules Uhry. On a même retrouvé des traces de la préhistoire. Il se passe mille choses ici en fait ! »

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