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Saint Quentin et Vermandois (02)

Quand un jeu vidéo peut tout changer

Qui est-on ? Qu’apprend-on ? À quoi rêve-t-on lorsque l’on est en terminale CAP logistique ? Les principaux concernés vont vous répondre et vous verrez, c’est passionnant !

Ce matin le soleil brille pour la première fois de la semaine et nous prenons la route direction Saint Quentin, plus précisément vers l’espace scolaire Condorcet. Un lycée taille continent, où après avoir stationné la caravane dans la cour nous rejoignons Olivier Cossart, professeur de lettres histoire et ses élèves de Terminale CAP Opérateur Logistique.

Nous allons passer toute la journée en leur compagnie et nous avons, en plus, une invitée surprise Fiona Moghaddam, journaliste à France Culture pour Le reportage de la rédaction. Elle vient faire trainer ses oreilles et son micro, pour comprendre ce qu’est la Caravane et surtout, s’intéresser aux ateliers que nous allons mener avec les jeunes. D’ailleurs si vous souhaitez écouter ce que cela donne, c’est par là !

Après un petit temps de présentation, où chacun raconte le contenu du dernier colis qu’il a envoyé ou reçu (cela va de la manette de jeu vidéo à des chaussettes en passant par de l’argent envoyé à la famille) la classe se répartit en trois groupes. Ce qui nous intéresse aujourd’hui est d’entendre ces élèves de terminale nous raconter leur parcours : ce qui les a conduit ici, ce qui leur plait dans les enseignements de ce CAP logistique, ce qu’ils en garderont. Et puis bien sûr, à quoi ils rêvent. Il y a des confidences, de l’émotion, des parents que l’on veut rendre fiers, ceux dont on veut réaliser les rêves par procuration. Des jeux vidéos qui ont changé la donne, de la confiance qui se gagne avec les années, du sérieux au travail ou encore l’envie de bifurquer vers d’autres carrières comme chauffeur routier.

Puis après une pause déjeuner nous lançons la discussion sur le rapport qu’ils entretiennent avec les médias, leurs manières de s’informer puis on les fait imaginer à quoi ressemblerait leur média idéal. Ça cause sport, musique et jeunesse.

Vient ensuite, pour clôturer cette journée, un temps d’écouter des capsules sonores réalisées après leurs échanges du matin. On voit les visages qui rougissent lorsque l’on reconnaît sa voix, les yeux qui s’inondent un peu alors que l’on s’entend confier une anecdote très personnelle au micro, des têtes que l’on enfouit dans ses bras ou alors des rires nerveux. Mais on constate surtout l’attention de tous, pour écouter ce qu’ils et elles ont fait et on capte aussi un soupçon de fierté. La journée est réussie.

Vous voulez les écouter vous aussi ? Ouvrez grand vos oreilles, c’est ici

Sophie Bourlet, Clémence Leleu et Timothée Vinchon

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