Les migrations anciennes étaient caractérisées par l’arrivée de communautés nombreuses, souvent regroupées dans les villes d’accueil au sein des mêmes espaces géographiques. Dans ce contexte, la transmission de la culture d’origine pouvait être prise en charge par différents acteurs de la communauté déplacée. La reconstitution de familles élargies et multigénérationnelles était possible, permettant le maintien de dynamiques de transmission traditionnelles.
Aujourd’hui, les familles migrantes se retrouvent plus isolées, la cellule familiale est souvent réduite à son noyau : un ou deux parents accompagnés des enfants. La responsabilité de la transmission culturelle incombe donc souvent aux seuls parents. Internet permet néanmoins le maintien d’un lien direct avec la famille restée au pays.
Comment ces nouvelles conditions impactent-elles la transmission du bagage culturel qu’emmène chaque personne dans son pays d’accueil ? Comment transmet-on une culture lorsque l’on est que deux pour le faire ?
Que choisit-on de raconter de son histoire et de son pays, qu’est-ce que l’on préfère éviter de transmettre ?
Ça n’a pas été facile pour la famille Khalaf de prendre la décision de quitter la Syrie et ses oliviers. Khaled, journaliste en Syrie, et Nora, sa femme, s’appliquent à faire en sorte que leurs enfants maintiennent le lien avec la culture arabe et la famille restée au pays.
Réalisation : Claire-Marine SELLES et Hervé HERMEL
Durée : 10’54
Association CARMEN
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tél : 03 60 12 34 10
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